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Pendant longtemps nous avons épaulé les équipes de TVA Interactif dans le contexte de la rédaction de demandes de fond. Que ce soit auprès du fonds des médias canadiens ou encore auprès du fonds Québécor, ces demandes suivent un processus précis que nous connaissons bien. Étonnement, nous avons identifié de nombreuses silimitudes entre ce processus et celui qui accompagne la mise en place d’une campagne de socio financement, sur la plate-forme KickStarter par exemple. A noter que nous avons également identifié des risques similaires.

Similitudes :

• Dans les deux cas, il s’agit de présenter, bien qu’à des audiences distinctes, un projet (c’est à dire qui remplit des objectifs précis, qui a un début et une fin).
• Le projet doit donc être bien ficellé et disposer d’une forte cohérence.
• Le projet doit être découpé de telle sorte que l’on puisse aisément en retirer un ou plusieurs ‘morceaux’ (fonctions, par exemple), en fonction du budget final.
• L’énoncé budgétaire doit être crédible.
• Le financement recherché peut aussi bien couvrir du développement que de la production de contenu.

Risques :

• L’estimation du budget se doit d’être impeccable. Le projet se doit donc d’être circonscript le mieux possible, par le biais, idéalement, d’un excellent cahier des charges.
• L’estimation des délais de réalisation doit être très serrée. 60% des projets KickStarter ne respecte pas leur échéancier.
• Il n’y a pas de demande de changement possible!!! Vos équipes s’engagent à réaliser un projet et vont chercher le financement. Il n’y a pas d’autres sources monétaires annexes au financement.
• Seuls la crédibilité et le sérieux de vos équipes dans la présentation et la réalisation de ce type de projets dans le temps peuvent vous permettre d’utiliser ce modèle d’affaires à long terme.

Les deux activités sont donc étonnement très sembables et toutes les deux nécessitent une longue phase de planification et de préparation, ainsi qu’une analyse préliminaire intense. Il n’y a pas beaucoup de place pour l’erreur.